Derrière ce titre en anglais se cache un véritable mouvement de fond pour celles qui aiment manier la ou les aiguilles… pas juste une de ces modes qui passeront vite, mais une véritable prise de conscience.
Si l’on sait bricoler un peu, il y a toujours cette fierté de dire : “c’est moi qui l’ai fait !”. Mais cette tendance va plus loin :
Elle refuse un maximum l’achat de vêtements issus de la ‘fast fashion’ et pour cause…
– pollution majeure,
– empreinte carbone élevée liée à un transport depuis l’autre bout de la planète.
– conditions de travail déplorables,
– salaire de misère,
– travail des enfants.
J’essaie de faire de plus en plus de vêtements moi-mêmes. Il y a plusieurs années, j’ai d’abord été séduite par l’idée de faire des vêtements de meilleure qualité que ceux des enseignes de fast fashion. Et j’avais aussi l’idée que ce soit un brin moins cher.
Faire ses vêtements : les limites :
- vos capacités en couture,
- le temps dont vous disposez : un legging peut être fait en une heure, mais certainement pas un manteau qui nécessitera beaucoup d’heures de travail s’il est complexe.
- des besoins qui peuvent être particuliers (vêtements pour certains professionnels, vêtements de sports, certaines matières difficiles à travailler…),
- l’origine des tissus : je choisis des oekotex, mais le coton ne pousse pas en France. Et je n’ai pas la main mise sur les conditions de production non plus…
- le prix : faire ses vêtements soi-même n’est pas forcément moins cher, alors que pour d’autres domaines, le DIY est rentable. C’est sur que pour une robe soldée à 10 euros d’une enseigne “fast fashion”, vous n’avez même pas le tissu à ce prix…
Vous ne savez pas coudre ? Vous êtes limite en budget ?
- Le plus simple est alors de limiter des achats (avoir moins) et de prendre alors de la bonne qualité (mieux) certes plus chère, mais qui durera dans le temps. Par exemple, je n’ai qu’une seule paire de bottes “ville” pour l’hiver, chère et de qualité. Mais elle me dure 4 hivers. Lorsque j’achetais des chaussures pas cher, je devais en racheter durant la même saison, tellement elles s’usaient… Et cela me revenait plus cher.
- Si c’est possible, acheter local… j’ai récemment vu un post très pertinent sur instagram à ce sujet. Une jeune femme y dénonce le fait suivant :
120 euros pour un pull de marque ça va… 120 euros pour un pull éthique, c’est cher, non?
https://www.instagram.com/p/B3AA6_knJeG/?igshid=zv5sgodzg2cd
Sachez que si vous payez un T-shirt 2 ou 5 euros, il y a bien un problème, voire plusieurs, de la qualité minable en passant par la surexploitation des ouvriers l’ayant confectionné… Sincèrement, dans mes jeunes années, je n’en avais pas conscience, notamment par rapport aux produits très dangereux qui sont manipulés durant le processus de fabrication. Toutefois, je n’ai encore jamais acheté de vêtements de marque éthique. Tout simplement parce que je couds et que j’évite soigneusement l’achat de vêtement dès que possible. Lorsque je m’achète quelque chose, j’en ai besoin et je ne suis pas en mesure de me le réaliser moi-même. J’ai ainsi souvenir d’une belle virée “shopping” à Fornells, à Minorque où je me suis acheté des jupes dans des tissus que je n’aurai pas trouvé ici et parce que je n’avais vraiment plus de jupes en bon état… Il y a 1 an et demi.
Moralité :
Que l’on sache coudre ou non, le plus simple est d’utiliser ses vêtements le plus longtemps possible et de limiter ses achats. Néanmoins, il ne s’agit pas non plus de tomber dans l’excès inverse et de se trimballer mal fagoté ou avec des vêtements complètements usés et râpés. A ce moment là, donnez vos vêtements au recyclage pour les pièces abimés. Et pour les autres, s’ils ne vous vont plus ou plaisent plus :
- offrez à votre entourage, à vos amis,
- échangezn
- donnez-les à des associations si personne n’en a besoin autour de vous,
- donnez-les à une personne qui sait coudre et qui saura récupérer la matière première pour la transformer. J’ai eu la chance d’avoir eu des tissus de Tania et de Jean et Violaine qui ont feront mon bonheur.