Depuis près d’un an, nos familles et amis sont au courant de notre démarche zéro déchet. La plupart de nos amis et connaissance se sentent aussi concernés par le sujet et chacun fait ce qu’il peut comme il peut.
Voici donc notre bilan :
La nourriture
Pour le 24 au soir, nous avons été invités chez nos beaux-parents. La coutume est que chacun participe en apportant une partie du repas et traditionnellement, nous nous chargeons de l’apéro. Cette année, étant donné que nous avons fait la plupart des cadeaux nous mêmes – j’ai terminé le dernier le 24 décembre à midi, nous avons eu moins de temps pour cuisiner : il faut faire des choix 🙂
Nous avons donc commandé le pain surprise au boulanger du village (hyper local) qui les fait lui-même. Concession, le pain surprise a été récupéré emballé dans un papier transparent avec de jolis rubans. Je n’ai pas pensé ni voulu embêter la boulangère qui, lorsqu’elle les a remis a mon mari, a souligné à quel point elle s’était appliquée pour ces fameux rubans – rubans que nous avons donc gardés finalement.
Autre concession, un paquet de Curly pour l’apéro car beau-papa en raffole… et un pot de ricotta pour que je puisse faire la tarte salée aux champis du Nouvel An. Donc quelques emballages au final, alors que le reste de l’année, nous n’en avons pas générés depuis des mois.
Les boissons ont quant à elles été achetées dans des bouteilles en verre tant pour les jus de fruits que pour le vin chaud, ultra local pour l’occasion (vignoble à moins de 12 km, côté allemand, sur le Kaiserstuhl, ancien volcan, sisi!) et le crémant d’Alsace du patelin de mon frère.
Nous avons fait pas mal de route entre les différents membres de la famille et groupes d’amis. De beaux moments partagés, forts fatigués une fois les fêtes finies… Près d’une semaine non stop. Mais la joie d’avoir vu les proches.
Pour notre nouvel an et 20 ans avec mon amoureux par la même occasion, nous avions fait des toasts sur baguette fraîche (tartinade pot en verre), une quiche aux champis / ricotta à la pâte brisée maison, un sorbet orange maison avec oranges pressées et des roses des sables (maison aussi). L’ensemble du repas n’était pas très compliqué, mais la tarte aux champis m’a demandé plus de temps que je n’imaginais. Je la ferai à nouveau, elle était délicieuse.
Les cadeaux.

Comme dit, il y a beaucoup de cadeaux fait main : cousus par mes soins ou fabriqués en bois par Vincent qui a réalisé des boîtes pour ranger des serviettes de tables que j’ai cousues. Nous avons essentiellement offert des kits zéro déchets aux beaux-frères, belles soeurs et parents du côté de mon mari et plutôt des paniers gourmands de mon côté aux adultes (liqueurs locales, fromages de la ferme du village d’à côté, gourmandises faites maison).
Ce qui nous a touché, c’est que dans la famille de mon mari ainsi que de la part de mon frère et de sa chérie, on a vu des efforts du côté des emballages ou des choses offertes : des emballages en tissu, en journal, en jolie boîte récup. Des bonnes choses à manger, à boire, des cadeaux qui durent dans le temps, des places de ciné… Des efforts pour ne pas suremballer.
Et puis il y a eu cette belle discussion avec Christine : on adore les jeux de société, mais on pourrait aussi les prendre en occasion – surtout quand tu déballes et que chaque pièce est suremballée (grrr).
Et pour les enfants ? Ils ont eu leur playmos ou légos ou joujoux souhaités. Comme déjà évoqué, pour notre Julia si engagée dans la protection de l’environnement et qui fait tellement d’efforts, je crois que là, ça ne passerait pas. Par contre, elle est d’accord pour des jeux d’occasion en bon état. Et de notre côté, on lui a fait un très beau cadeau (son camion pompier) et non plus une avalanche comme par le passé.
Et dans notre poubelle ?
Et bien dans notre poubelle il y a tout de même quelques petits déchets : ces petits plastiques liés à l’emballage individuel des playmos / légos / jeux de société qui vont être des jeux durables au final car de qualité. Un pot de ricotta, un sachet curly et un papier transparent du pain surprise laissé chez les beaux parents. Et aussi certaines chutes de tissu et surtout de plein de chutes de fils dont je ne peux pas faire grand chose – même si je m’y essaie tout de même, notamment pour rembourrer les pâtisseries en feutrine.
Et il y a aussi ces suremballages de chocolats type ferrero qu’on a reçu et qu’on mangera tout de même – mais que de mon côté, je me refuse d’acheter ou d’offrir.
Comme déjà évoqué, nous n’imposons pas notre mode de vie aux autres. La plupart du temps, la curiosité fait que l’on nous pose des questions, qu’il y ait échange ou dialogue.
Chacun à son rythme…